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Review by Dominique Tassot inLe Cep n°78. 1er trimestre 2017

Dominique Tassot

 

 

Existe-t-il des lois de l’Histoire ?

 

 

Résumé : Le déroulement de l’Histoire nous paraît, même avec le recul du temps, souvent chaotique, comme livré à l’arbitraire de quelques grandes batailles décisives. Cependant, à l’échelle des civilisations, les travaux de l’historien polonais Feliks Koneczny (1862-1949) ont amplement montré que quelque six lois sous-tendaient cette apparente anarchie. J'en retiendrai quatre. Tout d’abord, la loi de « commensurabilité » : toutes les cinq dimensions dans lesquelles se réalise l’existence humaine (vérité, bonté, beauté, santé et prospérité) sont mises en oeuvre d’une manière propre à chaque civilisation, qui assure leur cohérence et leur harmonie, vecteurs d’efficacité. Il peut en résulter un progrès social, ce qui requiert l’inégalité : la possibilité que des hommes exemplaires soient imités. Une civilisation tend aussi à exporter ses idéaux (principe d’expansion), mais la compénétration de deux civilisations n’aboutit nulle part à une synthèse supérieure (il n’y aurait plus alors commensurabilité), mais à un mélange, donc à une moindre efficience, de par les tensions induites entre des orientations contraires (centralisme et subsidiarité, par exemple). La prise en compte de telles lois nous permet de décrypter l’Histoire et aussi d’orienter efforts pour redresser nos sociétés et les perfectionner.

Nous croyons savoir que « l’Histoire ne repasse pas les plats », et cependant « rien de nouveau sous le soleil ». Entre ces deux affirmations contraires, comment se décider ? Comment savoir si « les leçons de l’histoire » sont plus que des exemples individuels et ont assez de valeur prédictive pour inspirer nos choix de société et nos vues politiques ? Certes, il est parfois question de « sciences historiques », mais il s’agit souvent des disciplines annexes auxquelles recourt l’historien, comme la paléographie, l’épigraphie ou l’archéologie. Quant à l’Histoire proprement dite, comment la qualifier de « science » devant ce fatras de faits incohérents, souvent incompris des contemporains eux-mêmes et qui s’enchaînent au hasard des décisions arbitraires, relevant plus souvent de la passion que de la raison!

 

Or des « lois » de l’Histoire – s’il en existe ! – nous permettraient d’anticiper et guideraient nos actions, les mêmes causes produisant les mêmes effets.

À vrai dire, peu d’esprits ont osé affronter une recherche aussi considérable. Elle demande en effet de vastes connaissances historiques à un moment où la prétention à la scientificité valorise plutôt les travaux spécialisés, permettant plus facilement de prétendre avoir cerné son sujet. Certains esprits s’étaient cependant attelés à la tâche, ainsi Vico, Joseph de Maistre ou Guizot puis, plus récemment, Spengler, Toynbee et Huntington. Mais leurs oeuvres, si utiles qu’elles puissent être à certains égards, restent bien en deçà de l’objectif. Il nous faut donc saluer avec reconnaissance les récentes traductions que Maciej Giertych a données de l’oeuvre de l’historien polonais Feliks Koneczny, et en particulier de son dernier ouvrage intitulé Les Lois de l’Histoire.

 

Écrit de 1942 à 1944, en pleine guerre, sur le revers d’enveloppes postales (seul papier alors disponible), ce livre1 mettait un point final à une oeuvre considérable dont cinq titres sont désormais disponibles en langue anglaise2.

Une des raisons justifiant notre perplexité à l’idée de « lois » de l’Histoire est peut-être le choix inapproprié de l’échelle d’observation. Qui voudrait établir une science du seul grain de blé, par exemple, n’y parviendra pas. Il faut considérer la plante entière, avec ses racines, sa tige et ses fruits pour décrire avec justesse le devenir du blé, dont le grain n’est qu’un moment. C’est donc un service inestimable, rendu par l’historien polonais, d’avoir démontré qu’il existe bel et bien des lois générales de l’Histoire, mais à l’échelle des civilisations. Le nez de Cléopâtre peut bien expliquer une bataille ponctuelle, mais la scission de l’Empire romain découlait nécessairement de la confrontation entre la civilisation gréco-romaine et celles de l’Asie. Selon Koneczny il ne ait aucun doute que l’Empire d’Alexandre aurait éclaté même si son fondateur était mort grisonnant (LH p. 479-481) : déjà de son vivant des révoltes survinrent, suite à l’introduction de traits orientaux dans son gouvernement (la déification de l’empereur, par exemple, inspirée de l’Égypte, ou les mariages mixtes imposés à ses soldats à l’encontre du personnalisme de la société grecque).

 

César voulut faire d’Alexandrie sa capitale et y fonder une dynastie avec son fils Césarion. Mais Cléopâtre dut attendre deux ans à Rome, dans l’espoir que le sénat accepterait de régulariser son union : en vain ! Malgré sa puissance, alors à son sommet, César ne sut introduire une brèche dans la loi romaine, et l’illégitime Césarion ne put hériter de son père, tout comme, pour Alexandre, les fils de Roxane n’avaient pu se faire accepter (LH, p. 515).

Il existe donc, dans toute association humaine, des règles à ce point fondamentales que leur transformation est perçue comme une menace existentielle.

 

Cela ne signifie pas que les règles sociales restent intangibles au cours des siècles. Avec le temps et les circonstances, des changements interviennent ; ainsi l’introduction du divorce avec la loi proposée par Alfred Naquet en 1884 ou, tout récemment, le « mariage pour tous ». Mais ces règles régissant la vie privée (le ternaire : propriété, mariage, héritage) sont les premières à considérer s’il s’agit de décrire et de qualifier une civilisation, c’est-à-dire « le plus large groupement au sein de l’humanité qui ait une signification historique. [Une civilisation] se définit comme

 

une manière d’organiser la vie commune, elle consiste en une idée éthique sur la façon dont la vie privée et la vie publique doivent être menées » (LH, p. 859).

 

Feliks Koneczny a catégorisé 20 civilisations dont 9 survivent à ce jour. Chacune constitue une manière particulière de réaliser les 5 catégories irréductibles dans lesquelles s’inscrit l’existence humaine : vérité, bonté, beauté, santé et prospérité. Ces deux dernières, bien que matérielles, influent directement sur les autres, et réciproquement. Toutes sont importantes et irremplaçables.

 

Ainsi Staline put-il s’emparer du Parti bolchevique parce que Trotsky, l’héritier désigné par Lénine, était tombé malade au moment critique. Les réalisations dans l’ordre du vrai et du bien supposent des moyens matériels, donc un minimum de prospérité.

 

Selon le mot de Wociej Górski, directeur d’un lycée réputé de Varsovie : « L’homme complet doit avoir trois choses en ordre : son coeur, son esprit et sa poche. Il faut que la poche (la bourse) soit en ordre pour qu’il puisse réaliser ce que son coeur et son esprit lui dictent » (LH, p. 409).

 

 

 

Selon F. Koneczny, les lois de l’Histoire sont au nombre de six. Comme sa pensée est aussi originale que profonde, cet historien a dû inventer des concepts nouveaux, intraduisibles par les mots xistants déjà. Ainsi la « commensurabilité », première loi de l’Histoire. L’idée est que les différents traits qui caractérisent une civilisation n’y entraînent pas contradiction interne (LH, p. 323) ; ils sont cohérents entre eux. Ainsi la civilisation dite « byzantine »3 ne connaît qu’une seule loi (monisme légal) : la raison d’État s’impose aux comportements privés, tandis que la civilisation dite « latine » – forgée par l’Église romaine suite à la conversion des barbares – admet le principe de subsidiarité : des sous-sociétés spécifiques peuvent s’y régir selon des règles propres (droit ecclésiastique, lois des guildes par métier, coutumes locales) et l’État devra les respecter (dualisme légal). Ainsi la loi Le Chapelier, supprimant les corporations, introduisit-elle un élément « byzantin » dans notre culture. Ce trait aurait pu être « commensurable » avec le Droit ayant cours, mais, en l’occurrence, il ne le fut pas et introduisit, de ce fait, une incohérence dans nos sociétés, dont les conséquences se feront visibles plus tard. Citons-en deux, bien connues : la paupérisation de la classe ouvrière au XIXe siècle, le patronat ayant été déchargé de ses responsabilités sociales ; et le syndicalisme revendicatif au XXe siècle, dont les « actions », en réduisant la production des biens ou des services, a souvent pour effet de diminuer le surplus distribuable, donc le niveau de vie de ceux qui n’ont de revenu que par leur salaire4.

 

La deuxième loi est celle de l’inégalité (de talents, de santé, de fortune, de formation, etc.). Le travail est pour les uns une bénédiction, pour les autres une malédiction. Les sociétés dites « primitives » imposent souvent à tous le même habitat, le même mode vie et répriment celui qui veut se distinguer des autres.

 

3 Elle a subsisté après la conquête turque sous sa version allemande. Il revint à Guizot d’avoir aperçu cette transmission de traits de civilisation depuis la Byzance inaugurée par Constantin jusqu’au Saint-Empire romain germanique puis à la Prusse.

 

4 Les confirmations données à ce sujet par RAKOVSKI, un des chefs du bolchevisme, sont éclairantes (cf. Le Cep n° 26 à 32).

 

 

 

Dans la civilisation latine, en revanche, la famille nucléaire est autorisée à posséder et à transmettre, ce qui encourage le développement personnel et aussi la prospérité. Ainsi certains individus peuvent-ils s’élever et devenir autant d’exemples stimulants pour les autres. Cela fut rendu possible parce qu’on y distingue l’égalité et la justice : notions abstraites de grande importance. Selon Koneczny, l’Histoire est gouvernée par des abstractions dont les trois sources, à ses yeux, sont la poésie, la religion et la science.

 

Le principe d’expansion est la troisième loi de l’Histoire. Une civilisation tend à exporter ses idéaux. Dans la société latine, personnaliste, le consentement des époux est nécessaire à la validité du mariage. On voit aujourd’hui, sous l’influence de l’Occident, comment les mariages arrangés régressent dans les sociétés asiatiques ou africaines où ils constituaient la norme. Il y a peu, un jeune couple chinois s’est jeté d’un pont car les familles refusaient leur mariage. Il y a un siècle, ils se seraient résignés, ou même l’idée de se choisir ne leur serait même pas venue à l’esprit.

 

Une quatrième loi de l’Histoire, à laquelle nous nous arrêterons, est l’impossible synthèse entre des civilisations différentes. C’est là, au fond, un corollaire de la loi de commensurabilité. Si tous les traits caractérisant deux sociétés sont « commensurables », c’est que ces deux sociétés, si différentes fussent-elles de prime abord, ne sont que deux cultures au sein de la même civilisation. Il existe, par exemple, dans la civilisation latine, une culture italienne, une culture française et une culture anglo-saxonne, etc. Les différences visibles peuvent être considérables concernant l’habitat, le manger, les règles de politesse, la poésie ou les ambitions. Mais ces differences n’impliquent pas contradiction et ne font pas obstacle aux mariages mixtes, d’autant que l’unité dans la diversité est un des traits caractéristiques de la civilisation dite (par Koneczny) latine, tandis que la civilisation byzantine fait l’unité par l’uniformité5.

 

5 Ainsi l'iconographe doit-il se conformer à des modèles sacrés, tandis que le peintre occidental, à tort ou à raison, recherchera l’originalité.

Toutefois, à défaut de synthèse harmonieuse, productive car diversifiant sans introduire d’incohérence, des mélanges peuvent apparaître. La force militaire de la Rome antique était fondée sur le service armé. En cas de guerre, tout Romain pouvait être appelé à quitter son champ et à combattre. Inversement, le légionnaire libéré recevait souvent un lopin de terre qu’il pourrait défricher et gérer à sa guise. L’État n’avait pas de dettes, car il ne gouvernait pas par l’argent. Avec le transfert de la capitale à Byzance, les empereurs, n’ayant plus la ressource humaine à leur portée, se mirent à payer des mercenaires ; il fallut lever l’impôt et l’Empire mit le doigt dans l’engrenage qui devait le détruire : la richesse s’accumulant dans la capitale, il devint difficile de prospérer dans les provinces d’Asie. On ne pouvait faire fortune qu’en captant les commandes de la Cour, comme aujourd’hui en France les bonnes relations avec le gouvernement sont parfois plus décisives pour les marches d’une entreprise que la qualité de ses produits. Une des conséquences létales fut l’introduction du servage (qui était inconnu à Rome) : considérant que la richesse d’un domaine était fonction du nombre de ceux qui le mettaient en valeur, l’impôt fut calculé sur un critère démographique. Et de peur que la base taxable ne s’évanouît, le paysan fut assigné à demeure. Étant ajouté à cela le rêve d’un Empire universel, partout tenu selon les mêmes règles, et le servage s'étendit à l’Occident ! Certes le serf pouvait encore posséder quelques biens, les transmettre, se marier, mais il s’agissait d’une régression dont Rome ne s’est jamais relevée. Le serf n’était plus un homme libre, cet homme libre autrefois respecté car il pouvait être appelé à verser son sang pour la défense de la patrie. Or, « lorsque l’État ne respecte pas la société (civile), celle-ci cesse de le considérer comme sien » (LH, p. 18). Dès lors la cohésion sociale s’affaiblit avec la perte du sens du bien commun.

 

Il fallut la séparation d’avec Byzance pour que l’Occident inventât sa propre organisation sociale (avec la féodalité, qui pouvait fonctionner sans administration centrale) et se lançât dans une prodigieuse suite d’inventions technologiques majeures6 6 Cf. « Faudrait-il en revenir au Moyen Âge ? », in Le Cep n° 59, p. 1-10.

jusqu'à faire disparaître, peu à peu, un servage qui était une pratique antipersonnaliste profondément contraire à sa civilisation.

Le servage est ainsi un très bon exemple de mélange entre civilisations. Même après 5 ou 6 siècles, il ne se produisit aucune synthèse entre Rome et Byzance, et le trait étranger à la civilisation latine finit par se dissoudre. Certes, la prédication de l’Église, qui ne faisait pas de différence entre les personnes dans ses rites, a pu jouer en ce sens (comme vis-à-vis de l’esclavage7 : l’exigence éthique finit par pénétrer le Droit), mais il y avait surtout incommensurabilité. On en revit un exemple récent avec le Goulag. Trotsky avait déclaré que l’improductivité du travail force n’était qu’un préjugé bourgeois ; il se félicitait de voir les ennemis de la révolution travailler au triomphe du parti. Mais 70 ans plus tard, il fallut déchanter et mettre fin à l’expérience : les fait sont têtus et les lois de l’Histoire ne cessent pas d’agir, même si on les méconnaît.

 

S’il a fini par disparaître, ce trait incommensurable que constitue le servage aura freiné le développement en Occident, comme le fait aujourd’hui à sa manière l’introduction de la polygamie8. « Il n’est pas possible d’être civilisé de deux manières différentes. Telle est la plus importante et la plus significative des lois de l’Histoire » (LH, p. 367).

 

Sans « commensurabilité », un mélange ne conduit pas à une synthèse supérieure mais à une a-civilisation. Nous l’avons bien vu durant cette période où coexistèrent, dans les limites de l’Empire,une population sédentaire, régie par le droit et l’administration hérités de Rome, et une population barbare utilisant la force brutale pour exiger sa part sans contribuer à la formation des richesses. Il est rassurant de constater, dit Koneczny, que les civilisations ne meurent pas inéluctablement, à l’instar d’un organisme vivant condamné à croître, à culminer puis à s’éteindre : les civilisations chinoises et juives ne semblent pas devoir disparaître malgré leur grande ancienneté ; elles s’attachent à conserver leurs traits constitutifs.

 

7 Cf. « L’Église et l’esclavage », in Le Cep n° 5, p. 1-11. 8 Seules les civilisations qui adoptent la monogamie respectent les personnes, note Koneczny.

Mais, surtout, Koneczny a pu montrer qu'une civilisation progresse grâce à l’influence croissante des idéaux éthiques. Ainsi le Droit occidental s’est-il peu à peu laissé influencer par la morale évangélique.

 

L’abbé Alphonse Gratry notait en 1868 : « Tout l’évangile est un code en vue du progrès9 . » Effectivement, suite à l'évangélisation, il en est résulté en chrétienté un art de vivre que beaucoup ont envié. Et si les guerres n’ont pu être évitées, il y eut du moins une manière civilisée de les conduire, ce dont témoignent encore des institutions telles que la Croix-Rouge et les Conventions de Genève. Mais « quand il n’y a plus de moeurs, on fait des lois ». L’inflation législative (et réglementaire) actuelle donne donc à mesurer un recul de nos civilisations, ce dont tous ne semblent pas encore conscients.

En guise de conclusion, nous céderons la plume au préfacier du livre de l'historien polonais, le propre frère du traducteur, le P.

Wociej Giertych10 : « Si quelqu’un aujourd’hui peut être dit “ romantique ”, le mot doit être appliqué aux ideologies contemporaines qui s’imaginent que simplement par la globalisation, la centralisation du pouvoir, les migrations, le commerce, les transferts de capitaux, la promotion d’amusements superficiels, les thèses hédonistes ou même l’occupation militaire, des démocraties florissantes et paisibles vont apparaître partout.

 

Koneczny, réaliste, prédit que le mélange de principes éthiques contradictoires issus de différentes civilisations – ce qui mène inévitablement à l’abaissement général des règles morales – nous conduira à la diminution et à l’atrophie de la responsabilité personnelle envers sa propre vie et celle des autres » (LH, p. 33).

Et Koneczny aurait ajouté : « L’histoire est notre maître. Elle n’exclut pas la nouveauté, mais elle demande que le futur soit commensurable au passé, soit son perfectionnement et non sa

 

négation » (LH, p. 299).

 

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9 A. GRATRY, La Morale et les lois de l’Histoire, Paris, 1868, t. I, p. 278.

 

10 En 2005, le dominicain Wociej Giertych fut nommé théologien de la

 

Maison pontificale par Benoît XVI, en remplacement du cardinal Cottier.

 

Endnotes

 

1 Ici désigné par les initiales LH, Komorów, Éd. ANTYK, 2013, 898 p.

 

2 Sur le site ebay.pl en tapant Feliks Koneczny dans la fenêtre.

 

3 Elle a subsisté après la conquête turque sous sa version allemande. Il revint

à Guizot d’avoir aperçu cette transmission de traits de civilisation depuis la

Byzance inaugurée par Constantin jusqu’au Saint-Empire romain germanique

puis à la Prusse.

 

4 Les confirmations données à ce sujet par RAKOVSKI, un des chefs du

bolchevisme, sont éclairantes (cf. Le Cep n° 26 à 32).

 

5 Ainsi l'iconographe doit-il se conformer à des modèles sacrés, tandis que le

peintre occidental, à tort ou à raison, recherchera l’originalité.

 

 

6 Cf. « Faudrait-il en revenir au Moyen Âge ? », in Le Cep n° 59, p. 1-10.

 

7 Cf. « L’Église et l’esclavage », in Le Cep n° 5, p. 1-11.

 

8 Seules les civilisations qui adoptent la monogamie respectent les

personnes, note Koneczny.

 

9 A. GRATRY, La Morale et les lois de l’Histoire, Paris, 1868, t. I, p. 278.

 

10 En 2005, le dominicain Wociej Giertych fut nommé théologien de la

Maison pontificale par Benoît XVI, en remplacement du cardinal Cottier.

 

 


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Version: 3rd January 2017

 

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Version: 3rd January 2018